Livres ayant pour thème ou cadre l'Asie du Sud-Est

Meurtre à Uluwatu

Disponible
Éric Buvelot
Polar
13 x 19 cm
220 pages
ISBN 978-2-494118-12-6
20 €
frais de port inclus (France et  international)
Expédié sous 4 à 5 jours

Résumé

À Bali, il se dit que l’harmonie repose sur la coexistence des contraires. La liaison entre Barrel et Supatmiati aurait dû être très harmonieuse tant ces deux-là avaient si peu en commun…

Lui, un Français sentimental et plutôt naïf cherchant l’amour sur l’île des Dieux, et elle, une beauté javanaise d’origine modeste venue tenter sa chance sur cette terre de tous les possibles, avaient le projet de vivre ensemble à Paris. Malheureusement, le corps de la jeune femme est retrouvé sans vie au pied des falaises proches du temple d’Uluwatu.

L’enquête d’Iskandar Sawidra, tout-puissant inspecteur général de police, s’oriente rapidement vers un meurtre dont le principal suspect n’est autre que Barrel. Aussitôt, un bras de fer entre les deux hommes s’engage.

L'auteur

Journaliste, éditeur et romancier, ex-bassiste du groupe de rock Mome Rath, Éric Buvelot vit et écrit en Indonésie depuis 1995.

Avec Meurtre à Uluwatu, Éric nous fait également revivre un univers révolu, celui d’avant l’Internet et les smartphones, celui des magasins de cassettes audio pirates, des bebek à moteur deux-temps pétaradant dans un nuage bleuté, des petites blanchisseries-fax-pizzerias, des Suzuki Jimny (véritables épaves roulantes) et des wartel pour appeler les siens en PCV à la maison !

Éric Buvelot est également l’auteur de Bali, 50 ans de changements – Entretiens avec Jean Couteau

Extrait

Meurtre à Uluwatu

Roman policier d’Éric Buvelot

 

Chapitre I

Le deuxième coup de bambou l’atteignit à la tempe gauche. Un bruit sourd, résonnant dans toute la longueur creuse de cette arme improvisée, accompagna son évanouissement. La jeune femme tomba à genoux. Un voile noir envahit ses yeux embués. L’impact avait été très violent. Elle se sentait perdre connaissance. Son corps de 22 ans, pourtant alerte et élancé, rompu à une existence exigeante, se plia en avant, puis son visage s’écrasa sur la terre humide du jardin. Elle venait d’entrer dans un coma profond. Son agresseur avait frappé fort, avec précision. D’une main experte, il avait saisi le grand bambou au tronc large qui moisissait dans l’allée du kampung et l’avait atteinte au crâne par deux fois alors qu’elle lui tournait le dos. Elle était en larmes au moment où il s’était laissé submerger par la violence. Ces pleurs avaient provoqué en lui une certaine excitation, puis la rage fit le reste. L’écraser, la tuer, l’annihiler, la détruire, la nier, voilà ce qui était devenu sa seule motivation à ce moment précis. Dans sa fureur aveugle, l’homme n’avait pris aucune précaution et maintenant que le corps de la jeune femme gisait au sol, la panique commençait à l’étreindre. « Heureusement, à 3 heures du matin, les gens dorment », murmura-t-il, hébété, en tentant de rassembler ses esprits, accroupi à côté de sa victime. Dans une allée toute proche, des chiens errants se disputaient bruyamment le trésor d’une poubelle. Ces aboiements qui trouaient la nuit le rappelèrent à l’ordre. Ce n’était pas le moment de flancher. Il invoqua brièvement une aide divine et s’approcha du corps inerte. Le tatouage qu’elle avait sur l’épaule droite le regardait. Il la retourna sur le dos. Un léger souffle s’échappait des narines. Il était décidé à lui ôter la vie, mais pas ici.

Il lui fallait maintenant envisager la suite de son geste avec méthode. Il voulait lui donner la mort, il estimait confusément qu’il en avait le droit, mais il devait agir avec discernement. Il pensa de nouveau au jugement de Dieu et se sentit rassuré. Sa victime n’était pas une sainte. Sa beauté était même satanique. Comment peut-on porter une robe aussi indécente ? se dit-il en lorgnant les jambes fines découvertes jusqu’à l’aine. Le string argenté dégageait un halo de lumière dans la pénombre. La Lune, basse et menaçante, observait la scène. L’homme était solide, il prit le corps sur ses épaules. Un râle inconscient sortit de la bouche de la jeune femme. L’œdème cérébral grossissait, comprimant le cerveau contre les parois du crâne. En remontant les allées du kampung, l’homme prit soin d’écouter si l’on venait. Tout semblait désert. Seul le bruit des feuilles de dragonnier pendues au bout de leurs tiges vert et jaune troublait la quiétude nocturne en battant ses mollets. En avançant vers le minibus Daihatsu, il entendit passer sur la grand-route une motocyclette en échappement libre. Il était en sueur. Il sentait la robe de la jeune femme en fin coton imprimé marron et blanc coller à sa peau. Cette sensation lui rappela bizarrement celle qu’il éprouvait en mettant un chandail pour affronter la fraîcheur du mont Agung, le grand volcan de l’île. Les longs cheveux noirs de la jeune femme pendaient devant lui, accrochant son bras comme les tentacules d’un poulpe. Des démons furetaient dans son sillage, se gaussant de lui, de sa laideur d’humain. Il lui fallait de nouveau rassembler ses esprits, car la raison le quittait. Il soupira en apercevant la calandre chromée du véhicule. Ouvrant la porte arrière du Daihatsu d’une main, il déchargea sans ménagement le corps sur le tapis de sol en caoutchouc. Dans la violence du mouvement, la fine bretelle qui soutenait le haut de la robe de coton marron à motifs blancs se déchira. Un sein magnifique et plein apparut, arrogant, encore vibrant d’un mince mais réel souffle de vie. Cette vision tentatrice rappela à l’homme l’acuité de son désir. Une idée folle s’empara de sa raison vacillante. Mais cette fois, le regard de Dieu n’était pas bienveillant. Il mit rapidement le contact. Le petit moteur japonais s’éveilla doucement sur le ralenti. Quelques secondes plus tard, le minibus avait rejoint la route principale. Direction le Sud de l’île.

À cette époque, les nuits balinaises sont douces. La moiteur épaisse de la fin d’année n’est plus qu’un lointain souvenir. Les alizées viennent de l’est avec une constance indéfectible, facilitant la pratique du cerf-volant. Le ciel en est constellé. Jour et nuit. La beauté du jeu consiste à les accrocher à un courant ascendant afin qu’ils portent leur message aux dieux. Quel plaisir le matin de les retrouver vibrant dans l’azur ! Bali est le pays de ces oiseaux artificiels, faits de bric et de broc, avec ingéniosité et talent. Ils volent parfois au bout d’une corde d’un demi-kilomètre, semblant flotter pour toujours. Bali est le jardin des immortels… Mais cette nuit-là, un homme allait donner la mort à une jeune femme. Le moteur du Daihatsu se faisait maintenant plus rageur en abordant la circulation de Kuta. Le trafic sur la route Legian était toujours intense, même tard dans la nuit. Des hordes de touristes occidentaux, australiens et japonais déambulaient. Une procession perpétuelle, jamais interrompue. Voitures, motocyclettes, vélos et piétons effectuaient cet étrange ballet au son des moteurs, des avertisseurs et des puissantes sonos des bars et des boutiques. L’homme estima avec sagesse qu’il fallait se désengluer au plus vite de Kuta. La ville mirage. La bourgade engrossée qui racolait des millions de touristes depuis des années, depuis qu’elle avait été découverte par les hippies. Kuta, l’immense caravansérail, avec ses échoppes, ses boutiques, ses losmen mais aussi ses hôtels internationaux, ses restaurants, ses warung, ses bars, ses prostituées, sa clientèle cosmopolite, ses discothèques, ses vendeurs de rue numérotés et taxés par l’Administration, mais aussi ses revendeurs de drogues et ses kaki lima, enfin, qui se mêlent dangereusement à la circulation. Kuta la démoniaque…

[…]

 

Chapitre IV

La serveuse ondulait entre les tables du Rum Jungle Road. Son bassin étroit drapé dans un sarong multicolore marquait sans équivoque son centre de gravité. Rien ni personne n’aurait pu troubler sa démarche pourtant entravée par le long tissu. À petits pas, le sourire éclairé par son chemisier jaune vif, elle apportait le petit déjeuner à des clients encore somnolents. Dans cet élégant losmen tendance chic de Legian, doté de confortables bungalows, on servait à manger à toute heure. Donnant sur la rue Bagus Taruna, la salle de restaurant ouverte à tous les vents était coiffée d’un imposant toit en bambou et chaume d’alang-alang. L’entrée se faisait par un coude de la petite rue. Pas un mur ne venait masquer la perspective aperçue de l’entrée principale, qui plongeait vers la piscine et le jardin tropical, à l’opposé. Le toit était soutenu par des piliers comme dans les bale banjar des villages traditionnels. Mais ici, il n’y avait pas de réunion de sages. Plutôt des touristes esthètes et jouisseurs. Le mobilier en tek, les statues hindoues, la fontaine qui trônait au centre de la pièce dans un bassin étouffé de nénuphars, de typhoniums, d’arums, les nombreux aquariums, les tableaux d’artistes du cru et les deux bars finement décorés, tout était là pour réjouir l’œil. Au fond de la salle, juste en léger surplomb de la piscine en forme de haricot, se trouvaient les deux tables de billard, fréquentées le soir par de jeunes Balinais mâles, chevelus et poseurs. Un parfait lieu de villégiature. La serveuse surgit de nouveau du paravent masquant l’entrée des cuisines. Glissant avec nonchalance sur le sol de pierre polie, plateau à la main, elle avançait en réprimant maladroitement un sourire hilare. Ses lèvres peintes en rouge vif encerclaient de grandes dents blanches écartées. Elle se dirigeait vers la table basse entourée de coussins.

— Jus d’avocat…

Elle avait annoncé la commande en retrouvant un semblant de sérieux. Seuls ses yeux noirs pétillaient de malice. Barrel la dévisagea avec gratitude tout en se frottant consciencieusement les tempes.

— Merci Wayan.

Elle se pencha en avant pour rendre la politesse. Ses cheveux coupés au carré masquèrent son visage. Une aubaine, car en le voyant, le fou rire la reprenait. Barrel regarda les hanches étroites de la jeune fille s’éloigner dans un parfait mouvement de pendule. Ce troisième jus d’avocat allait sans doute faire l’effet escompté sur sa gueule de bois. La cuite de la veille avait été terrible. En ingurgitant son miraculeux breuvage, Barrel tentait de se remémorer le nombre d’arak au miel descendus durant la nuit. Difficile à dire, cinq, six… C’était de toute façon le maximum toléré par un organisme normalement constitué. En boire plus était risqué. Comme partir sur la Lune sans savoir comment revenir. Cet alcool de riz, véritable tord-boyaux que les amateurs adoucissaient avec du miel ou du citron, avait raison des plus solides. Cette fois encore, les répercussions étaient allées au-delà de la simple ivresse alcoolisée. Barrel avait un mal fou à retracer sa fin de soirée. Comment était‑il revenu au Rum Jungle Road ? Il n’en avait absolument aucune idée… Il respira profondément. Le résultat attendu ne vint évidemment pas. L’air chaud et humide des tropiques envahit ses poumons, ajoutant de l’épaisseur à sa nausée.

Mais où était donc passée Mia ? Cela faisait cinq jours qu’il ne l’avait pas vue. Cinq jours à se morfondre, cinq jours à tuer le temps, allongé sur le lit, à lire, ventilateur au maximum. Cinq nuits aussi, à boire de l’arak dans les bars. Leur dernière dispute avait-elle été plus violente que les précédentes ? Il n’en savait plus rien. Mais comment en étaient-ils arrivés là ? Voilà déjà quatre semaines qu’il avait quitté Paris pour venir la chercher et ils étaient encore à Bali. À se disputer constamment. Selon les plans qu’il avait en tête, ils seraient déjà en France depuis plusieurs jours. Car, enfin, il s’était bien occupé des papiers depuis Paris. Il avait apporté un épais dossier, de façon à ce que Mia puisse faire une demande de visa auprès de l’ambassade de France avec toutes les garanties. Oui, il s’engageait à l’héberger à Paris pendant les trois mois de son séjour. Oui, l’appartement était assez grand pour y vivre à deux. Oui, il gagnait assez d’argent pour subvenir à leurs besoins respectifs. Oui, elle disposait d’un billet d’avion aller-retour. Ne restait plus que les formalités indonésiennes à réunir. Là, Barrel savait qu’il devrait débourser. Être patient aussi. La délivrance d’un passeport, d’un permis de sortie ou le paiement de la taxe de départ étaient autant d’obstacles nouveaux. Ces paperasses faisaient miroiter la perspective d’importants revenus supplémentaires aux fonctionnaires locaux. Surtout quand il s’agissait d’une jeune Javanaise accompagnée d’un Bule. C’est pourquoi le prix normal des documents pouvait quadrupler. Mieux valait ne pas être américain ! Bali se faisait ainsi une réputation de port d’embarquement privilégié pour les jeunes Indonésiennes en mal d’exode. Les papiers s’y délivraient beaucoup plus facilement qu’à Java. Mais ils étaient d’autant plus chers… Pour limiter l’hémorragie financière, Mia avait proposé à Barrel de s’occuper seule des papiers. Il avait accepté, tout en se demandant ce que pourrait faire une Javanaise de 22 ans face à une armada de cupides fonctionnaires… C’est ainsi qu’ils avaient commencé à se disputer, à prendre du retard sur le calendrier prévu par Barrel. Il manquait toujours une photo, une signature, une adresse, un document quelconque. Il fallait revenir le lendemain, attendre un courrier en retour de Djakarta. Graisser un peu plus la patte d’un fonctionnaire. Barrel s’énervait. Le temps avait filé à toute allure. Il avait pris sur ses congés payés pour régler cette affaire et il ne pourrait pas rester encore bien longtemps. Et elle, que faisait-elle ?… Elle faisait de son mieux. Elle n’y pouvait rien. Cela n’était pas facile. Il devait la croire sur parole. Et puis, elle l’aimait… La preuve ? Elle travaillait sérieusement son anglais. Elle lui avait promis de se perfectionner. Et lui ? Est-ce qu’il l’aimait ?…

Ils s’étaient rencontrés six mois auparavant autour d’un billard, au Rum Jungle Road. La première fois qu’il la vit, il eut l’impression de la reconnaître. C’est à ce sentiment troublant que Barrel comprit qu’il s’agissait d’un coup de foudre. Et là, il s’agissait bien d’un éclair dévastateur. Debout dans une robe légère bleu et blanc, juchée sur des talons hauts, Mia jouait avec sa longue chevelure bouclée vers le coin des billards. Barrel venait d’arriver à Bali pour les fêtes de fin d’année. Pâle, fatigué par le long trajet en avion, il goûtait tranquillement sa première soirée tropicale au bar du Rum Jungle Road quand Mia est entrée dans sa vie. Pourtant, ils ne se parlèrent pas ce soir-là. Ils se contentèrent de s’observer. En détaillant son visage, ses yeux en amandes, ses sourcils soulignés, son nez à l’arrête fine, sa grande bouche peinte, sensuelle et vorace, son menton décidé frappé d’un grain de beauté, Barrel se sentit envahi par un sentiment amoureux. Mais à la façon insistante qu’elle avait de le regarder, il fut soudain pris d’un doute. Et si c’était une professionnelle ? Non, ce regard-là n’était pas celui d’une prostituée. Il n’invitait pas au sexe tarifé. D’ailleurs, aucune fille ne travaillait dans cet hôtel. Les yeux noirs de Mia le scrutaient avec effronterie, un regard à la fois impérieux et naïf. Il se dit qu’elle devait avoir dix ans de moins que lui. L’âge où l’enthousiasme face à la vie est encore préservé, intact. Accompagnée de deux amies, assises au bar, elle voulait montrer l’aisance d’une habituée. Elle attrapa une queue et se mit à jouer. Le mouvement servait alors sa parade de séduction. Mia se déplaçait comme une chatte, se déhanchant chaque fois que le jeu de billes l’exigeait, et marquait le tempo du reggae qui passait dans les baffles. Barrel, épuisé par le décalage horaire, troublé au dernier degré par cette rencontre électrique, ne pouvait que ressentir une grande confusion des sens. Il goûtait le spectacle. Les jambes étaient longues et fines, les attaches délicates, le dessin du mollet parfaitement étiré. La robe claire s’arrêtait à mi-cuisse, soulignant le teint mat de la peau. Elle avait la taille fine, les hanches étroites, des fesses et des seins à mourir. Mia dégageait une sensualité rare. Il se rendait à l’évidence, elle était sublime.

Barrel était amoureux. Son séjour fut tout de suite hanté par le visage de cette jeune femme. D’autant qu’il ne la revit pas avant plusieurs jours. Elle réapparut néanmoins au Rum Jungle Road, par un des rares après-midi ensoleillés qu’offre la saison des pluies. Même sans la robe sexy qui réhaussait sa beauté le soir de leur première rencontre, elle était toujours aussi attirante. Mia était sobrement vêtue d’un short en jean trop ample et d’un vieux tee-shirt sale. Les cheveux en bataille, les yeux gonflés par un réveil tardif et laborieux, elle traînait ses pieds chaussés de claquettes en caoutchouc autour des tables, ses hanches balançant mollement au rythme de sa démarche. À ce moment, Barrel comprit qu’elle incarnait la grâce. Elle était en train de plaisanter bruyamment avec le barman lorsqu’elle l’aperçut. Elle se garda de manifester une quelconque surprise et continua ses chicaneries avec le serveur. En la revoyant enfin, après plusieurs jours d’espoirs déçus, de quête nocturne infructueuse à Legian ou à Kuta, Barrel sentait son sang bouillir. La cigarette au clou de girofle que la jeune femme avait à la bouche emplissait l’air déjà épais de cet humide mois de décembre. La tête lui tournait. Il vit le grand tatouage coloré sur son bras droit. D’une façon inexplicable, cela ajouta à son émoi. Il ne l’avait pas remarqué à la première rencontre. D’ailleurs, comment aurait-il pu ? Sa robe avait des manches longues… Barrel devait reprendre ses esprits. Il commanda un soda. Une heure plus tard, ils ne s’étaient toujours pas adressé le moindre mot. C’était à Barrel d’agir, de toute façon. « Partout dans le monde, c’est l’homme qui fait la cour à la femme. Il n’y a que les prostituées qui abordent les hommes », lui ferait-elle remarquer par la suite. Barrel était un piètre séducteur. Il se découvrit pourtant des forces inconnues pour aller vers elle. Comble de malchance, elle parlait très mal anglais. Barrel essaya le bahasa Indonesia, ce qui les fit rire tous les deux. À ce moment, l’essentiel était fait, le contact établi. Leurs yeux parlaient à leur place. Ils prirent rendez-vous pour le soir même.

[…]

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