Bangkok, 1963.
Dans le milieu de l’aristocratie thaïlandaise, Justin, 12 ans, surnommé par les siens « Vénérable Petite Grenouille » ou « Khoun Nou », vit coupé du monde. Élevé par Nit-nit, Noï-noï et Ning-nong, ses trois jeunes tantes, cet enfant précoce, pétri de culture classique et doté d’une imagination fertile, se construit à travers son propre univers.
La mort de son caméléon, dont l’esprit jouera le rôle de génie tutélaire, et la rencontre avec son arrière-grand-mère, avec qui il entretiendra une relation privilégiée, agiront sur lui comme un déclic : pris entre deux cultures, plus tout à fait enfant, mais pas encore adulte, Justin devra se réconcilier avec son identité siamoise et se confronter au monde réel.
Si ce roman met en exergue l’amitié entre jeunes gens qui transcende préjugés, racisme et différences sociales, il évoque aussi, souvent avec humour, tout ce que l’on perd en atteignant l’âge adulte. En outre, on y découvre le Bangkok séculaire, presque rural avec ses innombrables khlongs encombrés de barques et ses moiteurs nocturnes saturées du parfum des jasmins de nuit, qui adopte une modernité d’inspiration occidentale avec enthousiasme.
Compositeur et chef d’orchestre thaïlandais de renommée internationale, S. P. Somtow est né à Bangkok en 1952. C’est également un écrivain très prolifique (science-fiction, horreur) récompensé par plusieurs prix littéraires.
Galant de nuit, roman d’apprentissage semi-autobiographique teinté de réalisme magique et d’érotisme, est l’œuvre-phare de sa production siamoise.
1 – Mort d’un caméléon
Nous sommes en janvier 1963. Je suis une créature de deux mondes. Dans l’un d’eux, je suis un enfant. De grands murs en stuc jonchés de verre brisé délimitent cet univers. Dans la journée, c’est inondé de soleil. Les mangues du verger scintillent derrière le manoir bleu de style gothique aux fausses colonnes corinthiennes, la demeure de mes trois grands-mères et du patriarche de la famille. Le soir, les jasmins exhalent tout leur arôme. L’air est saturé de leur parfum sensuel et suffocant. Il y a trois autres maisons dans le domaine. Celle de mon oncle célibataire : une demeure en demi-niveau de style résolument californien, aux murs en brique. Surplombant l’étang, la maison en bois aux avant-toits pointus de mes trois tantes célibataires – « les trois Parques », comme je les appelle – dans laquelle je vis au milieu d’étrangers qui me sont familiers. Enfin, la maison en ruine : le seuil de l’autre monde.
Je ne suis pas un enfant dans l’autre monde. Je suis ce que je choisis d’être. Je parle la langue du vent. Ce monde est une synthèse d’images tirées de livres d’histoire, de romans, de recueils de poèmes et de scènes vécues en Angleterre dont je n’ai pas de souvenirs précis. Il fait bon vivre dans ce monde-là. Une balustrade peut aisément se transformer en escabeau et me permettre d’atteindre le mont Olympe. Soudain, je suis face à Zeus que je regarde droit dans les yeux. Son regard ressemble drôlement à celui de Finlay Currie, le saint Pierre à la crinière blanche de Quo vadis. Une entrée en marbre parsemée de toiles d’araignée, et je suis dans le sénat des Romains. En regardant les tapisseries, j’entends Hamlet chuchoter à l’oreille de sa mère. J’entends aussi Clytemnestre implorer Oreste de lui laisser la vie sauve. L’une des pièces est remplie de livres : il y en a autant que d’étoiles dans le ciel. Le grenier est un champ de bataille où j’ai fait la guerre de Troie des milliers de fois. Avec mes amis de l’Olympe, on invente toujours une fin un peu différente. Cette maison en ruine possède plus de pièces que j’en ai jamais compté. Il y a des tapisseries, des bustes de personnages oubliés, des cobras qui ondulent à travers de très vieilles piles de linge.
Je vis dans cet univers circonscrit par des murs depuis presque trois ans. Pour en sortir ou y entrer, nous avons une Studebaker vert métallisé conduite par un chauffeur en uniforme kaki. Je n’ai pas encore mémorisé son nom. Je suis un extraterrestre ici. Je suis toujours en nage. J’oublie de me laver. Je n’ai jamais prononcé un seul mot de thaï. À force, je commence à comprendre ce que les mots veulent dire, mais ma langue refuse encore de les former. Les gens de ma famille ne savent pas que je comprends. Ils s’adressent à moi dans un anglais victorien guindé, que je surnomme « anglais prout-prout », où le phonème « ôoooo » est omniprésent. Parmi les domestiques, certains ont remarqué que je ne suis pas sourd. À leurs yeux, mon refus de parler thaï est une excentricité, l’un des nombreux mystères de la caste des privilégiés. Ils m’appellent « Vénérable Petite Grenouille ». Mon nom secret, c’est Justin.
Je n’ai pas vu mes parents depuis trois ans. J’ai une photo d’eux auprès de mon lit. Ils sont debout devant une congère. Ça doit être en Angleterre, ou peut-être au Canada. Ils me font signe de la main. C’est une photo un peu floue, prise avec un Kodak Brownie du haut des marches d’une caravelle. L’encadrement de la photo est magnifique. Il est en bois laqué noir incrusté de nacre. Les armoiries familiales – des nagas s’accouplant – y sont gravées.
Je ne sais pas trop pourquoi j’ai été séparé d’eux, ni pourquoi on m’a envoyé ici, dans ce monde emmuré. Parfois, je me dis que cela doit être ma faute. À d’autres moments, j’imagine qu’ils ont été envoyés en Russie pour y accomplir une mission secrète. Ils m’apparaissent vêtus de peaux de vison comme des paysans sibériens. Ils utilisent cette fausse identité pour espionner une usine où l’on fabrique des bombes atomiques. À d’autres moments encore, je me dis qu’ils ont dû aller sur Mars préparer le terrain pour le président américain. J’ai écrit un poème de plus de deux cents strophes – inachevé à ce jour – dans lequel j’énumère tous les endroits où je les imagine. Je range ce poème dans une boîte en marbre bleu dont le couvercle représente une reproduction en relief de la Vénus de Botticelli. L’une des trois Parques me l’a rapportée d’Italie l’été dernier. Cette boîte en marbre et ma machine à écrire Hermès qui a appartenu à Rupert Murdoch sont mes objets les plus précieux.
Voici une diapositive :
Gros plan sur un verre d’eau dans lequel flotte un dentier. Le verre est posé sur une étagère près du lavabo. Le dentier appartient à Samlee, ma nounou, dont je suis secrètement amoureux. Samlee dort sur une natte en paille au pied de mon lit. Avant de s’endormir, elle s’assoit auprès de moi et agite un éventail en bambou. C’est à ce moment-là qu’elle me raconte des histoires de têtes sans corps rampant, la nuit, le long des allées du jardin et traînant derrière elles des boyaux visqueux. Bien sûr, elle ne se doute pas que j’ai très peur. Elle pense que je ne comprends pas.
J’ai du mal à décrire la beauté de cette nounou. D’âge moyen, elle n’est pas tout à fait normale. Il m’est arrivé de la voir marcher dans son sommeil jusqu’au jardin. Elle reste là, debout, éclairée par la lune, les cheveux en bataille et à demi vêtue. Son visage, encore recouvert de la poudre parfumée qu’elle applique tous les soirs, est blanc comme la mort. C’est là qu’elle se met à marmonner dans un dialecte que je ne comprends pas. À moins que ce ne soit à cause des dents qu’elle n’a plus.
Dans la journée, le verre est vide. Au petit matin, à l’heure où elle ronfle, un parfum singulier flotte dans la pièce : un mélange de son haleine chargée d’effluves de bétel, de l’arôme des jasmins qui traverse la moustiquaire et de l’odeur troublante, rappelant un peu celle du nam pla [1], qu’exhale la partie inférieure de son pha noung [2] en coton, juste en dessous de sa ceinture en argent ; c’est à ce moment-là, quand je me glisse dans la salle de bains pour retrouver Homère ou Euripide, qu’il m’arrive souvent de lever les yeux, abandonnant un bref instant les Harvard Classics, et de voir les fausses dents briller dans la pénombre. La salle de bains, c’est aussi la résidence de mon caméléon. La couverture de mon livre d’Homère est d’un rouge tellement vif qu’il a du mal à en prendre la couleur. Alors que je m’acquitte de la tâche que je suis venu accomplir ici, je le laisse courir le long de ma jambe. Au loin, on entend un toukè [3] pousser des cris.
Mon caméléon, lui aussi, s’appelle Homère. Toutefois, il est trop bête pour connaître son propre nom. Je l’attrape et le dépose sur une petite branche dans le terrarium. Les feuilles des bananiers sont tout contre la vitre de la salle de bains. Je n’ose pas ouvrir la fenêtre pour cueillir une banane, de peur de laisser entrer les moustiques.
Je retourne à mon lit sur la pointe des pieds et enlace mon oreiller. Je ferme les yeux. Les fausses dents se mettent à danser dans ma tête. Elles s’entrechoquent. Les murs de Troie s’effondrent.
Ils s’effondrent dans la maison en ruine. Mes maigres épaules sont drapées d’un rideau de soie. Fou de rage, j’arpente les escaliers de haut en bas sans répit. Je suis le feu. J’anéantis le palais du roi Priam. Je suis le cheval de bois qui percute les murs cyclopéens. Je traverse des couloirs en courant, brandissant l’épée en plastique offerte par mon père, Zeus.
J’arrive dans le temple où Priam, enserrant l’autel de ses bras de vieillard, prie. Les Grecs attaquent. Leurs cnémides en bronze résonnent contre les dalles. Une épée brille. Le roi est décapité. Sa tête fend l’air. Quel sacrilège ! Quelle impiété ! Je suis la flamme. Je cours après la tête qui roule en bas de la colline. Je suis une flamme furieuse, je dévore des villes entières. Homère, sur mon épaule, s’accroche à la vie.
Mais le feu s’emballe. Je ne sais pas où je me trouve. J’ai tourné à l’angle, ouvert une porte que je n’avais jamais ouverte auparavant. Je suis gelé. Troie s’évanouit. Je ne suis pas seul.
[…]
Je me tiens un moment silencieux. Parfois, il m’arrive d’être très sérieux. Malgré l’absence de lien affectif avec le défunt, je sens bien que la légèreté n’est pas de circonstance. Après tout, les obsèques d’Hector, ce n’était pas une mince affaire. On en parle dans tout le dernier livre de L’Iliade. J’essaie de dissimuler ma gourmandise. Je passe bien cinq minutes à tripoter mes baguettes en ivoire avant de les plonger vers le cochon de lait tels deux missiles de croisière.
Je m’arrête juste à temps. Niché entre deux morceaux de peau croustillante, Homère se prélasse sur le dos du cochon de lait. Pour une fois, il est exactement de la même couleur que ce qui l’entoure. Je cherche un moyen de le faire revenir dans ma poche sans que l’on me remarque. Il entreprend de grimper le long de mes baguettes. On ne voit que sa tête qui se détache sur l’ivoire.
— Mon Dieu ! s’exclame l’une de mes grands-mères en jetant un œil dans ma direction, ce n’est pas un djing djok [4] ?
— Absolument pas, dis-je. C’est Homère, mon camélé…
Mais à peine ai-je le temps de terminer ma phrase qu’Homère a déjà disparu sous la nappe. Je me glisse rapidement sous la table.
C’est un autre monde. Sombre. De l’encens destiné à éloigner les moustiques se consume : des volutes de fumée blanche s’échappent d’une douzaine de coupelles. Ici et là, la présence d’un crachoir en aluminium vient ponctuer la rangée de jambes, autant de majestueuses et fines colonnes qui reposent sur des talons aiguilles noirs. L’herbe passe au travers des nattes de paille. Un chien décharné, l’un des hôtes du temple, semble attendre l’aumône.
Où est Homère ? Là-bas, là…
Je me fraye un passage à travers la forêt de jambes… Je m’accroupis. Je tends les mains pour l’accueillir à l’endroit où il va sans doute sauter. Inutile de l’appeler, les caméléons n’écoutent jamais rien.
Il se tient auprès d’une chaussure. Une taille 40, noire et brillante. Un talon aiguille en peau de crocodile vient se blottir contre la chaussure. Je m’approche en rampant. Je l’ai presque. Je retiens ma respiration.
Ne bouge pas, ne bouge pas.
Puis, tout d’un coup, on entend retentir de la musique : xylophones, gongs et clarinette javanaise entament chacun une mélodie. La taille 40 commence à battre du pied en rythme. Elle va lui tomber dessus, elle va l’écraser. J’essaie de le saisir. Sa queue me reste entre les mains. Il s’est fait empaler par le talon aiguille en croco. Avant même que je ne réalise quoi que ce soit, la jambe assassine s’est retirée et a envoyé valdinguer mon caméléon dans un crachoir.
D’un geste vif, j’atteins le crachoir et referme la paume de ma main sur le corps de mon caméléon. Homère est trépassé. J’effleure un objet dur et métallique. Comme la fumée se dissipe un peu, je parviens à distinguer cet objet. Je le reconnais immédiatement. Mes longues nuits de lecture d’ouvrages classiques m’ont rendu cet objet tout à fait familier. Il s’agit du dentier.
C’est le dentier : après tout, ne l’ai-je pas observé dans les moindres détails ? Je m’en empare. Je serre Homère et ce dentier contre ma poitrine. Soudain accablé par un sentiment de profonde désolation, j’ai l’estomac noué. Je suis au bord des larmes. Jamais je ne me suis senti aussi seul.
À ce moment-là, mon odorat me dit que Samlee n’est pas loin. Je sens cette odeur entêtante de jasmin et de nam pla qui se dégage de son linge de corps toutes les nuits. Comment se fait-il que l’amour de ma vie soit là, dans cet univers secret entouré de nappes en dentelle ? Je lève les yeux. C’est bien elle. À genoux, elle s’est fermement agrippée aux jambes de l’oncle Vit dont le pantalon est tombé au niveau des chevilles. Samlee, déesse de mon panthéon secret, ferme les yeux. Je vois sa tête bouger de haut en bas. Ses lèvres enserrent l’aubergine courbe et généreuse de mon oncle.
Une terreur impie s’empare de moi. J’ai eu beau voir Psychose quinze fois, cela ne m’a pas préparé à un rituel aussi étrange. Mon seul ami est en deux morceaux, serré dans mon poing. Je suis un paria dans un royaume étranger. Je n’arrive pas à respirer. L’encens m’étouffe. Je me noie dans l’humidité de l’air. Désespéré, je force le passage entre les jambes de l’une de mes grands-mères pour me sortir de là. L’espace d’une seconde, je suis ébloui par les lumières. J’entends les verres tinter et le brouhaha des conversations. Mon oncle poursuit son discours sur les vertus de la gynécologie. Ne sait-il donc pas que ma nounou l’a ensorcelé ? Qu’elle est en train d’aspirer sa force vitale comme une phi kraseu [5], un esprit de la nuit ?
Je me faufile par une ouverture dans la toile qui me conduit directement dans une tente intérieure. Des femmes en robe noire sont prosternées à des degrés divers sur des nattes. La seule chaise de la pièce est occupée par une très vieille dame squelettique aux cheveux gris argent et blanc. Je connais ces cheveux. Je balaie la pièce du regard. Ce n’est pas noir et blanc. Ce n’est pas un film.
Mon caméléon à la main, je reste planté là, debout. Oh mon Dieu, voilà que je me mets à pleurer ! C’est le pire moment de ma vie. Jusqu’à présent.
La très vieille dame engage la conversation.
— Norman Bates, n’est-ce pas ?
— Je, je…
— Allez, viens. Viens vers moi. Inutile de ramper si tu n’en as pas envie. Cela te surprend de constater que moi aussi, toute fanée que je suis, j’ai vu Psychose ? Ah, mais c’est que j’étais une femme vigoureuse de 89 ans quand il est sorti. Je pouvais encore aller au cinéma.
Elle tousse, fait un signe autoritaire de la main et ordonne qu’on lui apporte du bétel.
Un domestique accourt chargé d’un plateau.
— Approche-toi, Petite Grenouille. C’est bien toi qui refuses de parler thaï, n’est-ce pas ?
Elle ne dit pas « thaï » mais « phasa khon », « la langue des êtres humains ».
— Ah, mais tu fais la grimace quand je t’appelle « Petite Grenouille ». Comment faut-il t’appeler ?
— Justin.
Elle glousse.
— Justin ! Maintenant je sais tout.
Elle est passée à l’anglais. Je m’enhardis. Je m’approche d’elle à quatre pattes puisque telle semble être la coutume. Elle essuie mes larmes d’un coin de son mouchoir en soie.
— Dis à ton arrière-grand-mère pourquoi tu pleures.
— Homère est mort.
— Comme c’est mignon ! Quelle sensibilité, mon chéri ! Mais ne penses-tu pas que trois mille ans, c’est tout de même un peu long pour le pleurer encore ?
J’éclate de rire.
— Non, non, Arrière-grand-mère ! Je parlais de mon caméléon.
Là-dessus, je lui montre les restes sanguinolents d’Homère. Le voir dans un tel état me fait pleurer de nouveau.
— En plus, je me suis aperçu que ma nounou était une phi kraseu.
— C’est en effet une journée tout à fait tragique, dit-elle d’un ton solennel. Mais il faudra que tu apportes son corps à la maison en ruine la prochaine fois que tu viendras. On s’occupera de sa crémation comme il se doit. Sinon, son esprit errerait sur Terre sans pouvoir renaître selon le cycle du karma.
— Oh, Arrière-grand-mère, tu comprends, toi.
Je pleure toujours, mais j’ai des larmes de joie aussi. De joie et de peine.
Elle crache sa chique de bétel dans un crachoir Ming, puis entoure mon visage de ses mains douces et me dit :
— Petite Grenouille, Petite Grenouille… Il faut que tu lâches du lest. Tu es tellement intransigeant. Regarde, à 12 ans, tu ne connais même pas ton nom ! Il ne te reste plus qu’une année. Un an pour découvrir qui tu es.
Elle tripote les fils d’or de son djongkrabèn*.
— Comment ça, Arrière-grand-mère ? Que veux-tu dire par là ?
— Quoi, on ne te l’a pas encore dit ? Tu ne sais pas qu’on va t’envoyer à Eton quand tu auras 13 ans ?
— Eton ?
J’ai entendu parler d’Eton. C’est mon autre monde. Le monde froid. L’Angleterre. L’endroit des Olympiens, des dieux nordiques et des Romains. Ma géographie va de pair avec ma perception du temps. Tout à coup, je sens le vent et la neige. Je frissonne.
[1] Nam pla : nuoc-mâm, sauce à base de poisson fermenté dans une saumure.
[2] Pha noung : pièce de tissu longue et rectangulaire qui se porte enroulée autour des hanches.
[3] Toukè : gecko tokay, petit reptile saurien pouvant mesurer jusqu’à 30 cm.
[4] Djing djok : petit gecko parfois appelé « margouillat » ou « mabouillat ».
[5] Phi kraseu : fantôme féminin qui mange de la viande fraîche, humaine ou animale, ou des excréments.
* Djongkrabèn : vêtement en brocart ressemblant à un pantalon ample porté par les femmes d’un certain statut.
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